jeudi 22 décembre 2016

Bloody Mallory

Bloody Mallory VF - 1h34 (France 2002)
Réalisé par Julien Magnat

« On n’a pas de pétrole mais on a des idées… Enfin, celles des autres ! »

Mallory (Olivia Bonamy) est la chef d’une équipe de bras cassés qui se bat contre le Surnaturel. Son groupe comprend le drag-queen expert en explosifs Vena Cava (Jeffrey Ribier), une muette télépathe Talking Tina (Thylda Barès) et un agent gouvernemental nommé Durand (Perkins-Lyautey). Après avoir été attaqués par des Goules en défendant un couvent, Durand est laissé sur le carreau, le drag-queen est défrisé et Tina, qui parle encore moins, est dans le coma. Au même moment, le Pape (Laurent Spielvogel) est enlevé. Mallory et son équipe sont rejoints par le Père Carras (Adrià Collado), un prêtre Ninja tendance look Neo de Matrix. Leur recherche pour retrouver le Pape les conduit finalement à Lady Valentine (Valentina Vargas), un vampire dont la mission est de convoquer Abaddon, un ange déchu qui plongera le monde dans les ténèbres.

Sorte de « Buffy contre les Vampires » français, écrit, réalisé et joué sous acides, ce film est rempli de références au cinéma fantastique et séries TV US. Mais n’est pas Tarantino qui veut. Ici, on a droit à un mélange de différentes saveurs qui ne s’accordent pas, un Gloubi-boulga indigeste. Bloody Mallory est à voir absolument étant donné le nombre de suicides artistiques commis dans ce film.

En tant que rare spectateur à avoir vu ce film en salle, on se rend compte à l’issue du visionnage qu’une carte d’abonnement à l’année peut être utile…

La séance sera ponctuée d'animation, d'un jeu et d’un cut à la gloire du cinéma de genres français de ces dernières années. Ca existe le cinéma de genre français... ?

P.a.F: 3 € (carottes incluses)

 Jetez un oeil à la bande annonce :

lundi 21 novembre 2016

Turkish Star Wars/Dünyayi Kurtaran Adam


VOStFr - 1h30 (Turquie 1982)
Réalisé par Çetin Inanç

« L’Empire Ottoman Contre-Attaque »

Murat (Cüneyt Arkin le "Alain Delon" du Bosphore), pilote de vaisseau spatial, et son coéquipier Ali (Aytekin Akkaya) combattent les sbires de l’Empire Tyrannique. Ils s’écrasent sur une planète, qui sera prise d'assaut par les troupes de l'Empire Tyrannique…

A ce moment-là mon cerveau a grillé et je crois être passé dans la 28ème dimension du nanar.

Là, nous sommes transportés dans un autre univers. Un univers où le copyright n’existe pas.  Un univers fait non seulement de paysages turques et de musiques utilisées sans droit, mais aussi de robot bleu look boite de conserve et de monstres écarlates. Une zone qui vagabonde entre les faux raccords et les cascades foireuses. Un voyage dans un film sans fin ni début dont les frontières sont l’imagination de Cüneyt Arkin (il a signé le scénario de ce trip sous LSD). Un voyage au bout de l’endurance de notre cerveau où il n’y a qu’une seule destination pour tenir le coup : le bar.

It’s The Greatest Drinking Movie Ever Made !

La traduction en français du titre original est : L'homme qui va sauver le monde.
Mais qui va sauver les spectateurs ?

La séance sera ponctuée d'animation, d'un jeu, de Lando Calrissian et d’une surprise pour ceux qui resteront jusqu’à la fin du film, enfin si vous y survivez...

P.a.F: 3 € (carottes incluses)

Jetez un oeil à la bande annonce :
 

mercredi 26 octobre 2016

Destructor / Hired to Kill


VF - 1h31 (USA 1990)
Réalisé par Nico Mastorakis et Peter Rader

« Rien n’est parfait lorsque des femmes sont impliquées »

Un créateur de mode, Frank Ryan (Brian Thompson) et sept mannequins voyagent sur une île d’Amérique du Sud, Cypra, dirigée par un fou, Michael Bartos (Oliver Reed). Ils y sont apparemment pour faire un shooting de mode. En fait, le couturier et ses modèles, des tueuses hautement qualifiées, sont des mercenaires ayant pour tâche de libérer un chef rebelle (Jose Ferrer) d’une prison de haute sécurité…

Brian Thompson, un habitué au rôle de méchant (X-files, Cobra), est assez crédible en héros de film d'action un peu « têtu ». Dans une des scènes les plus bizarres du cinéma d’action, il embrasse à pleine bouche Oliver Reed.

Un Oliver Reed dont le jeu doit être au fond de sa bouteille de whisky quotidienne tant son personnage semble en état de stupeur durant tout le film.
Nous retrouvons aussi les acteurs Jose Ferrer et George Kennedy habitués à cachetonner dans d’innombrables séries B ou Z du monde entier.
De belles jeunes femmes dans divers grandes, moulantes et petites tenues s’entrainent avec des mitrailleuses dans la sempiternelle séquence montage.
De l'artillerie lourde maniée par des femmes, un peu de kung-fu, du combat et des explosions, que demander de plus ?

Ce film a le scénario d’un Sidaris, le titre en VO d’un Sidaris, un casting d’un Sidaris, mais c’est un Nico Mastorakis, un film qui sent bon le sirtakis aussi...

La séance sera ponctuée d'animation, d'un jeu et d’un poitrail animé en opération commando.
Et non, ce n'est pas un épisode de Karaté Kommandos, on vous l'a déjà fait subir...

P.a.F: 3 € (carottes incluses)


Jetez un coup d’œil à la bande-annonce :
 

vendredi 30 septembre 2016

Eliminators



VF - 1h32 (USA 1986)
Réalisé par Peter Manoogian

« Le mercenaire de l’électronique »

Un « Mandroid » (Patrick Reynolds) 50% homme, 50% robot, 100 % nanar, teste une machine à voyager dans le temps pour un scientifique diabolique, Abbott Reeves (Roy Dotrice). Quand il est sur le point d'être démonté, le cyborg s’échappe et cherche de l'aide pour arrêter le scientifique. Le cyborg trouve une ingénieure (Denise Crosby) qui est familière avec sa conception. Ils s’envolent en Amérique du Sud et demandent à un aventurier (Andrew Prine) et un Ninja (Conan Lee) de les aider dans leur quête. Le scientifique diabolique, devenu lui-même un Mandroid, prévoit de se rendre dans la  Rome antique pour devenir le nouveau César…


Typique production des années 80 sortie de l’usine à nanar de Charles Band, Empire International Pictures, ce film est une salade fourre-tout cinématographique. Regarder Eliminators vous permet de découvrir tous les clichés du cinéma de genre de toute une décennie en moins de 90 minutes On y croise un aventurier du scénario perdu, un Ninja, un scientifique fou et un cyborg, parfois à moitié tank à chenille maladroitement contrôlé par un parkinsonien pilotant une voiture radiocommandée.

La séance sera ponctuée d'animation, d'un jeu et d’un cut à la gloire de Charles Band et d’Empire International Pictures.

P.a.F: 3 € (carottes incluses)


Jetez un coup d’œil à la bande-annonce :

 

vendredi 2 septembre 2016

Les 7 Magnifiques


VF - 1h30 (Taiwan 1982, 1983 ou 1984)
Réalisé par Chu Yin Ping (sous le pseudo de Lawrence Full)

Pendant la Seconde Guerre Mondiale (enfin je crois), 7 salopardes s'échappent d'un pénitencier nazi asiatique de haute sécurité avant d'être poursuivies sans relâche. Menées par La Fouine, la plus redoutable des hors la loi, elles tentent de rejoindre une cache secrète au fin fond de la vallée de la mort.

Chacune des salopardes représente un cliché lowcost du cinéma d'aventure. Sally Yeh (Dynamite) joue clope au bec la spécialiste des explosifs. Hilda Lau (Brandy) est la sabreuse accro à la bibine. Teresa Tsui (Amazon) joue une catcheuse tatouée en peau de bête. Silvia Pang (Vif Argent) est une voleuse chieuse et espiègle. Sophia Ching (Prunella) est une prostituée coquette meurtrière. Elsa Yeung (La Panthère) est une « magnifaik » rebelle tendance gothique avec une coupe à la Kim Wilde totalement anachronique. Enfin, Brigitte Lin (La Fouine) interprète une hors la loi flanquée d'une toque russe et d'un bandeau pirate à l'œil gauche.
Bref !!! Que du bonheur…

La séance sera ponctuée d'animation, d'un jeu et d’un cut à la gloire du cinéma asiatique WTF.

P.a.F: 3 € (carottes incluses)

Jetez un coup d'œil à la bande-annonce :