Réalisé par Julien Magnat
« On n’a pas de pétrole mais on a des idées… Enfin, celles des autres ! »
Mallory (Olivia Bonamy) est la chef d’une équipe de bras cassés qui se bat contre le Surnaturel. Son groupe comprend le drag-queen expert en explosifs Vena Cava (Jeffrey Ribier), une muette télépathe Talking Tina (Thylda Barès) et un agent gouvernemental nommé Durand (Perkins-Lyautey). Après avoir été attaqués par des Goules en défendant un couvent, Durand est laissé sur le carreau, le drag-queen est défrisé et Tina, qui parle encore moins, est dans le coma. Au même moment, le Pape (Laurent Spielvogel) est enlevé. Mallory et son équipe sont rejoints par le Père Carras (Adrià Collado), un prêtre Ninja tendance look Neo de Matrix. Leur recherche pour retrouver le Pape les conduit finalement à Lady Valentine (Valentina Vargas), un vampire dont la mission est de convoquer Abaddon, un ange déchu qui plongera le monde dans les ténèbres.
Sorte de « Buffy contre les Vampires » français, écrit, réalisé et joué sous acides, ce film est rempli de références au cinéma fantastique et séries TV US. Mais n’est pas Tarantino qui veut. Ici, on a droit à un mélange de différentes saveurs qui ne s’accordent pas, un Gloubi-boulga indigeste. Bloody Mallory est à voir absolument étant donné le nombre de suicides artistiques commis dans ce film.
En tant que rare spectateur à avoir vu ce film en salle, on se rend compte à l’issue du visionnage qu’une carte d’abonnement à l’année peut être utile…
La séance sera ponctuée d'animation, d'un jeu et d’un cut à la gloire du cinéma de genres français de ces dernières années. Ca existe le cinéma de genre français... ?
P.a.F: 3 € (carottes incluses)
Jetez un oeil à la bande annonce :
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